Les parasites sont un souci récurent pour de nombreux animaux. Désormais, des produits révolutionnaires envahissent le marché afin de garantir une protection optimale. Cependant, certains ont fait l’objet de nombreux débats, les accusant d’être des « pesticides ». Tour d’horizon sur les différentes solutions possibles pour bien protéger son compagnon.
De nombreuses polémiques
Peu après leur apparition sur le marché, de nombreuses polémiques ont vu le jour. Les réseaux sociaux ont fait l’objet d’une publicité négative sur certains produits que les propriétaires ont jugés toxiques pour leurs animaux. Certaines chaînes de magasins ne proposent d’ailleurs plus de produits à base de pesticides chimiques pour soigner les chats, les chiens et tout autre animal de compagnie. Elles invitent même les citoyens à ramener tout produit à base de pesticides afin de les faire supprimer par des organismes compétents.
Selon des études réalisées, certains produits contenus dans ces produits antiparasitaires contiendraient des substances mortelles pour les chats comme la perméthrine ou encore la tétraméthrine qui provoqueraient une baisse des performances cognitives et qui sont classées comme cancérigènes possibles par l’agence de santé américaine. Des soins naturels existent afin de proposer une alternative à ces traitements.
Les laboratoires répondent
Il en va de soi que les laboratoires ont répondu à ces attaques. L’association 30 millions d’amis les a contacté et ces derniers renvoient au communiqué du Syndicat de l’industrie du médicament et des réactifs vétérinaires affirmant que ces produits étaient des réels médicaments et non des pesticides. Ce communiqué démontre également que ces produits administrés ont été, avant d’être accessibles à la vente, soumis à de nombreux examens pour démontrer leur efficacité et leur innocuité sur les animaux.
La réponse du vétérinaire
Après ces nombreuses polémiques, les vétérinaires ont dû revoir les produits mis en vente dans leur structure. En effet, ils sont en droit de se poser des questions sur ces produits. Ainsi, les sprays et les colliers contenant des molécules incriminées sont de moins en moins proposés à la vente. Ils sont remplacés petit à petit par des comprimés composés de nouvelles molécules testées récemment sur leur efficacité et leur innocuité. Ils sont soumis régulièrement à des études drastiques et un suivi régulier par l’Agence du médicament vétérinaire.
Se méfier des méthodes alternatives
Si vous souhaitez vous orienter vers des méthodes alternatives, méfiez-vous car naturel ne veut pas toujours dire que ce n’est pas toxique. Par exemple, certaines huiles essentielles à fortes doses peuvent tuer un chat et sont d’ailleurs interdites chez l’enfant et la femme enceinte. La terre de diatomées, auparavant beaucoup utilisée, n’est plus conseillée pour tous les animaux qui souffrent de problèmes respiratoires car cela peut aggraver leur pathologie. Il faut également faire la différence entre un anti-parasitaire, qui va éviter la prolifération de maladies si une piqûre a eu lieu, aux répulsifs qui n’empêchent en rien la transmission de maladies.
Dans tous les cas, sachez qu’un anti-parasitaire n’est pas innocent et qu’il est important de bien le considérer comme tel. Selon l’activité de votre animal, son lieu d’habitation, ses fréquentations… On ne traitera pas de la même manière deux animaux. C’est pour cela qu’il est primordial de s’entretenir correctement avec son vétérinaire avant d’administrer quelconque traitement à son compagnon.